Pour commencer, la carte de l'île du Nord avec notre itinéraire et nos étapes (riez, riez de notre fait-maison, mais on pense à vous n'empêche!)
Le 4 mai, nous avons donc été prendre le ferry
pour rejonidre l'île du Nord, en arrivant à Wellington (point 11).
Nous avions quitté le soleil, et nous sommes arrivés sous une pluie
battante...Bonheur ! Bref tour dans Wellington, où ne nous
sommes pas sentis très à l'aise.. Il y avait sans doute trop de
monde et de modernité d'un coup pour nous, et plus assez de
moutons !
Notre visite de Wellington le lendemain
ne nous a pas beaucoup plus plu. Il pleuvait toujours autant, donc le
jardin botanique c'était moyen, le cable car c'était trop court, et
la balade dans la ville c'était compliqué sous la flotte. Nous
avons par contre passé 2 bonnes heures au Te Papa museum, le grand
musée de la ville, et ça nous a emballé ! Nous n'avons pas pu
tout visiter car nous devions partir, mais c'est un musée vraiment
super, interactif, et les parties que nous avons vu étaient
passionnantes : cela parlait de l'histoire géologique de la
nouvelle-Zélande, de la faune et la flore néozélandaise, et
brièvement de l'histoire des maoris en nouvelle-Zélande (avec
reconstitution de maisons traditionnelles). Tout ça avec des
maquettes, des vidéos, des jeux, des reconstitutions 3D. Bref, la
seule chose qu'on recommanderait réellement à Wellington. Nous
avons ensuite roulé jusqu'à Wanganui (point 12) où nous avons
passé la nuit.
Notre unique photo de Wellington : le cable car !
Le 6 mai, nous sommes partis en
direction de Turangi (point 13 sur la carte), au centre de l'île.
Nous avons traversé un paysage magnifique, et nous étions une fois
de plus seuls sur la route. Vallons et prairies autour de nous,
villages anciens et moutons , petite promenade pendant le
trajet, bref un bon moment (et sous le soleil à nouveau!!). Nous
n'avons que fait étape dans cette ville, et le lendemain nous sommes
repartis pour le point 14 sur la carte, c'est à dire le lac Taupo.
Nous y sommes restés deux nuits, et là Fred a voulu...pêcher. Il
en parlait depuis des jours et des jours, alors quand nous avons vu
que c'était un des bons endroits néo-zélandais où pratiquer la
pêche, on s'est dit : allons-y!Donc Fred loue sa canne à
pêche, prend sa licence pour une journée, et c'est parti. Il fut
infatiguable, jusqu'à la tombée de la nuit, et le lendemain matin
dès 6heures, mais bon la chance n'était pas de son côté ce jour
là donc de poisson nous n'eûmes point ! On a mangé du jambon
à la place. On fait ce qu'on peut !
En route pour Turangi...Welcome in N-Z !
A la pêche aux truites-truites-truites ! (sur l'air de à la pêche aux moules, pour ceux qui auraient pas compris!)
Le petit port près duquel nous avons dormi
9 mai : départ pour le point 15
de la carte, Rotorua. En cours de route, on s'arrête pour voir des
chûtes d'eau hyper impressionnantes, les huka falls.
Les huka falls
Ensuite on s'arrête à Wai-o-tapu,
visible sur beaucoup de brochures vantant la beauté du pays. Et ce
n'est pas mensonger : cet endroit est incroyable !
Fumerolles, geyser, eaux terreuses bouillonnantes, eaux colorées
verte, jaune fluo, blanche, un peu violette (la couleur est
déterminée selon les composants chimiques présents à cet
endroit : je me souviens juste que le souffre c'est blanc et le
cyanure, ça donne du vert..je crois ! )... En résumé, un
concentré de phénomènes géothermiques incroyables ! Il faut
juste passer outre l'odeur de souffre ambiante, ce qui fut très
difficile pour Sophie qui a eu la nausée tout le long du
parcours. Fred, lui, déclara rapidement qu'il ne le sentait plus. On
se retrouve donc dans cet immense parc (entrée coûtant une
vingtaine d'euros, et ça vaut le coup), passant d'une couleur à
l'autre, de geysers en fumerolles, et du « plop plop plop »
des bulles qui explosent au « pschiiiiiit » des petites
fumées qui jaillissent du sol (franchement, on s'y croirait non?!).
Tout est écrit sur le papier donné à l'entrée donc on comprend
bien, il y a très peu de monde dans le parc, il fait beau, Fred
s'extasie à chaque pas, Sophie aussi mais elle est quand même un
peu bloquée par cette odeur assez °glop°, bref c'est un très bon
moment.
En réalité, c'était vraiment du jaune "sourligneur", mais là on s'en rend pas bien compte !
fumées et eaux oranges et jaunes
plop plop plop, faisaient la gadoue, la gadoue, la gadoue ! (et maintenant on chante la gadoue, de Birkin!ouais je sais, je suis très forte pour mettre des chansons pourries en tête :))
On se retrouve ensuite à Rotorua, dans
un camping génial, dans un cadre adorable. Le lendemain, on
profitera donc de la gentillesse des proprios pour leur emprunter la
barque qu'ils mettent à dispo des clients pour se faire une balade
romantique sur la petite rivière bordant le camping pour aller
jusqu'au lac voisin. Il ne manquait que l'ombrelle à Sophie pour se
la jouer « Angleterre du XIX° siècle avec demande en mariage
par un gentleman à haut-de-forme ». Bon ok on est en
Nouvelle-Zélande, en 2014, on est déjà mariés, et si Fred porte
un haut-de-forme, Sophie est hilare... Mais l'auteure de cet article
étant en pleine lecture de Jane Austen et de Charlotte Brönté, il
n'en faut pas plus pour s'y croire. Tout ça pour dire que le cadre
est magnifique, jugez-vous même, et qu'on passe un super moment.
Très fière de ces 2 photos, je l'avoue !
balade aux pieds des grands arbres
On roule ensuite tranquillement, en
s'arrêtant entre autre à Tauranga, en bord de mer. Sophie perd
alors son dernier vestige de « rebelle-attitude adolescente »
car en sortant de la voiture, son piercing au nombril tombe et file
directement dans une bouche d'égoût.. On est samedi soir,
impossible d'en retrouver un autre avant lundi, d'ici là il sera
refermé. Sophie le prend comme un signe du destin, et se dit que
l'adolescence rebelle, pleine de « je vous emmerde tous et la
vie est trop pourrie », est loin, donc elle dit adieu à son
diamant bleu. On fait alors une petite balade dans la ville puis nous
nous dirigeons vers Katikati (numéro 16), ville dans laquelle nous
devons dormir chez quelqu'un que nous avons rencontré sur
couchsurfing. Nous allons donc chez John, qui accueille une jeune
femme venue de Hong-Kong, nous dinons avec eux puis nous retrouvons
Joey. Le lendemain matin, dimanche, nous repassons un excellent
moment avec eux, John nous fait visiter son jardin, sa maison (car
lui dort dans la caravane à côté et se sert de la maison comme
rangement, à 69 ans), nous montre son Austin Mini avec laquelle il
faisait des courses.. Nous passons un super moment avec lui,
découvrant un homme assez exceptionnel ! Nous partons en début
d'après midi pour la coromandel peninsul, plus précisément à Hahei
(point 17) , au départ d'une balade que nous ferons le lendemain.
Chez John
Lundi 12, nous démarrons à 8heures
pour faire une promenade pour voir la cathedral cove, une sorte
d'énorme arche « posée » sur une plage déserte, comme
d'habitude !
Ensuite, nous allons à hot water
beach. C'est une plage incroyable, car dans un périmètre d'environ
200 à 300 mètres carrés, vous pouvez creuser un trou (avec une
pelle louée un peu plus haut) pour vous faire un jacuzzi ! En
effet, lorsqu'on creuse, le trou se remplit d'eau venue de sous le
sable, et cette eau est chaude, voire très chaude ! Donc il
faut venir à marée basse, pour que la mer ne vienne pas remplir
votre piscine, chercher la bonne température (car il y a des
endroits plus chauds que d'autres, mais on sent sous ses pieds si
cela sera chaud ou pas) et creuser votre trou pour vous affalez
dedans tels deux baleines paresseuses. Ensuite, il faut juste
profiter de ce jacuzzi gratuit en plein air, d'où la vue est
magnifique, et apprécier d'autant plus que c'est vous qui l'avez
construit ! Nous, on a trouvé après quelques minutes seulement
la bonne température car nous avions une arrivée très chaude et
une autre froide là où nous avons creusé, donc en mélangeant les
2, c'était le pied !
Creuse, mon zamour ! (moi je prends les photos!)
Telles 2 baleines échouées dans notre trou d'eau chaude
Vers midi, nous avons quitté notre
trou pour continuer à faire le tour de la coromandel. Paysages
verdoyants et plages se sont succédé et nous en avons bien profité
jusqu'à notre arrivée à Thames, point 18 sur la carte, où nous
avons passé la nuit.
Lendemain matin, mardi 13, dernier jour
avec Joey que nous devons rendre le soir. Et ce fut la pire journée
du voyage. D'abord, à notre réveil, nous découvrons un petit
papier sur notre tableau de bord, papier que nous comprenons comme un
PV, car nous étions garés à un endroit interdit. Nous
éclaircissons ce mystère car nous pensions être sur un parking
autorisé au camping : en réalité, nous sommes sur le bon
parking mais seulement une partie d'un quart du parking est autorisée
aux vans ! Arrivés de nuit, nous n'avons pas vu les panneaux et
nous sommes garés...10 mètres plus loin ! Très dépités,
nous partons en direction du commissariat en espérant faire annuler
ce PV car nous trouvons ça un peu gros ! La dame à l'accueil
est d'accord avec nous, nous donne un mail auquel envoyer notre
déclaration en expliquant pourquoi nous ne sommes pas très
d'accords. Nous allons donc dans la bibliothèque voisine pour
trouver du wifi, nous galérons à envoyer notre mail, Fred doit
retourner au van qui est garé assez loin pour prendre son permis
qu'il avait laissé dedans, en ouvrant les mails nous apprenons une
très très mauvaise nouvelle qui finit de nous pourrir la journée
(et un peu plus que la journée d'ailleurs), bref, on vit un moment
de joie..
Nous repartons enfin pour retourner sur
Auckland, très dépités, en retard en plus car nos affaires ne sont
pas prêtes et qu'il est déjà 14heures quand nous partons alors que
nous devons faire le plein à Auckand, retrouver du gaz (pas facile
du tout) et tout vider... Bon, on s'en sortira, on arrivera à 16h45
à l'agence (qui ferme à 17heures) et nous n'oublierons rien
heureusement.
Le soir, nous arrivons dans une auberge
de jeunesse dans laquelle nous allons passer 3 nuits pour visiter
Auckland. Ambiance très sympa à notre étage dans la salle commune
(la cuisine et une sorte de salon/salle à manger), nous discutons
avec des gens venus de différents pays, c'est très sympa. Nous
visitons un peu la ville, mais tranquillement, parce qu'il faut
avouer qu'on est un peu crevés et qu'elle est agréable mais pas
formidable non plus. On se repose, on discute, on achète les cadeaux
souvenirs, on se balade tranquillement : c'est le programme des
3 derniers jours. Au passage, nous apprenons que notre PV qui nous
avait coûté tant de soucis, n'était en fait qu'un avertissement,
et que nous n'aurons rien à payer... Bonne surprise !
la sky tower
Le port d'Auckland
Nous repartons le 16 mai, en fin
d'après-midi, pour notre prochaine étape : Tahiti !
Pour tout vous dire, comme vous l'avez
peut-être compris dans cet article, on a adoré la Nouvelle-Zélande.
D'abord, les gens sont adorables : on a l'air perdu, ils vous
interpellent pour vous demander où vous voulez aller, parfois vous
conduisent un bout de chemin. Ils sont toujours gentils quand vous
leur demandez quelque chose, ils vous demandent comment ça va, et
attendent toujours la réponse et sont contents quand vous allez
bien, enfin bref, ils sont vraiment très agréables à cotoyer. Nous
nous sommes dit que cette bonne humeur et cette gentillesse
mériterait d'immigrer jusqu'en France (et dans pas mal de pays
d'Europe en général) parce que franchement, il n'y a pas photo avec
notre attitude vis-à-vis des autre ! Les autres européens qui
étaient avec nous à l'auberge de jeunesse se l'étaient d'ailleurs
dit aussi. Les néo-zélandais venus chez nous doivent souffrir de
notre humeur !
Ensuite, nous avons vraiment trouvé ce
pays magnifique. Beaucoup de paysages, tous magnifiques, réunis dans
un petit espace, des fjords, des montagnes, des glaciers, la mer, les
plages, les collines à perte de vue.. Tout cela nous a beaucoup
impressionné et nous trouvions chaque jour un nouveau lieu superbe.
Nous avons tous les deux particulièrement aimé les collines très
vertes, avec des centaines de moutons, sans personne, sans route
(exceptée celle où nous étions). En ce qui concerne les villes,
c'est moins agréable, enfin pour ce qu'ils ont de grosses villes,
parce que dans l'ensemble elles sont assez petites, et celles ci sont
très chouettes.
Et nous avons aussi beaucoup apprécié la
solitude. Quand on dit solitude, on veut dire l'absence de grosses
villes justement, les routes désertes sur lesquelles nous roulions,
les dizaines de kilomètres parcourus en rencontrant seulement une
ferme tous les 10 kms, les espaces totalement préservés que nous
avions devant les yeux chaque jour.. Une impression d'être les seuls
au monde à savoir à quel point ces endroits étaient beaux, et de
les avoir pour nous seuls. Se retrouver en fin d'après-midi, quand
le soleil commence à décliner, seuls, sur une plage immense, c'est
un sentiment assez unique, et nous nous disions qu'on avait une
chance incroyable.
Et l'expérience campervan a rendu
aussi cette étape inoubliable... Mais ça, c'est un autre article à
venir pour vous le raconter :)
Jolies, vos photos et chouette, votre histoire: vous donnez envie!!!
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